"Mini peintures" huile sur toiles, 7 x7 cm et 6 x 8 cm.

Depuis des années, j’accumule des centaines de photos sans jamais les utiliser, en me disant qu’un jour elles me seraient utiles. Aujourd’hui, je peux enfin puiser dans cette banque d’images et leur donner une nouvelle vie.

Des tranches de vie, des petites pages de carnets intimes, appelez cela comme vous le souhaitez.

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"Les bonbons de maman" Huile sur toile, 24 × 18 cm. (Disponible)

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"FUCK YOU'RE OLD", huile sur toile, 110 x 110 cm (Disponible)

Voici le sein — symbole premier de la féminité, du désir, de la maternité, du soin — devenu gâteau d’anniversaire.
Rose, sucré, offert.
Mais tranché. Coupé. Dévoré.

À 50 ans, le corps féminin devient spectacle ambigu : on le fête comme on se moque de lui.
On lui colle des ballons dorés, mais on l'agresse d’un "FUCK, YOU'RE OLD" qui claque comme un jugement.
Vieillir, pour une femme, n’est pas un passage mais une transgression.

Ce sein-gâteau, c’est le rappel qu’on a toujours voulu que nos corps soient consommables.
Doux, ronds, nourriciers ou érotiques — mais surtout jeunesse éternelle.
Et si la peau se relâche, si la forme se transforme, on rit jaune, on cache, on corrige.
On Photoshop.
On opère.
On se tait.

Ce manifeste est pour celles qui ne veulent plus s’excuser de vieillir.
Pour celles qui refusent de cacher leurs rides, leur fatigue, leur feu intérieur.
Pour celles qui voient dans la cinquantaine non pas une chute, mais une renaissance sauvage, loin des regards qui jugent.

Ce sein tranché, c’est aussi celui de toutes les violences invisibles :
celui des cancers qu’on ne montre pas,
des corps post-opératoires qu’on évite,
des femmes qu’on efface dès qu’elles ne séduisent plus.

Alors on dit non.

Non à l’obsession de la jeunesse.
Non à la féminité jetable.
Non aux injonctions à "bien vieillir", à "rester fraîche", à "ne pas faire son âge".

Et oui —
oui à la chair qui vit, qui évolue, qui revendique.
Oui à la beauté crue, au désir mature, à la peau qui parle.

Ce n’est pas un gâteau, c’est un manifeste.
Ce n’est pas un sein, c’est un cri.
Ce n’est pas un anniversaire, c’est une révolte.

"Lentement mais sûrement", huile sur toile, 60 x 73 cm. (Disponible)

Le cancer le plus fréquent chez la femme en France, dont la mortalité diminue

Le cancer du sein représente un tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme et la première cause de décès par cancer chez la femme. La mortalité (taux standardisé) est en baisse depuis les années 1990 alors que l’incidence (taux standardisé) est en augmentation. Toutefois, cette évolution de l’incidence n’a pas été régulière.

La survie des personnes atteintes d’un cancer du sein s’est améliorée au cours du temps.

Le cancer du sein peut être découvert à un stade précoce grâce à un dépistage par mammographie. Un programme de dépistage organisé est proposé en France à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans. L’incidence de ce cancer est par conséquent influencée par l’évolution des pratiques de dépistage.

Malheureusement même si on observe une baisse du taux de mortalité par cancer du sein d'environ 1,3% depuis 1990, des femmes continuent d’en mourir…

10% de la vente de cette peinture iront à la Fondation Octobre Rose.