2021
"FUCKING VIRUS", huile sur toile 31 x 41 cm (sold)
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"Confinement, Acte 1" / Huile sur toile 60 x 73 cm. (2500e)
“Écrans, cannabis, tabac, médicaments : ces addictions qui ont augmenté à cause de la crise sanitaire
Depuis un an les Français se battent contre l'anxiété, l'ennui et la solitude provoqués par la crise sanitaire en augmentant leurs consommations d'écrans, de médicaments, de cannabis et d'alcool. On le sait, on l’a ressenti, la crise sanitaire née de la pandémie de Covid-19 a très largement influencé sur notre moral. Perte de motivation, petit coup de déprime, anxiété, solitude et ennui nous ont accompagnés ces douze derniers mois. Une étude BVA-Addictions France publiée le 8 avril pose des chiffres sur ces états et affirme que nos addictions ont augmenté au cours de l’année passée, comme un moyen de se substituer à la morosité.
Le Covid fatigue
Selon cette étude menée sur un échantillon de 2 001 personnes, représentatif de la population française, 86% des personnes interrogées estiment que les restrictions sanitaires ont un impact négatif sur leur moral et leur santé psychologique. Pour essayer de se changer les idées et d’améliorer l’état d’esprit, plus d’un tiers des personnes consommatrices de tabac, de cannabis et de médicaments psychotropes ont augmenté leur consommation, surtout pendant le premier confinement, très strict et changeant drastiquement nos modes de vie en seulement 24 heures. Plus globalement, même les Français n’ayant déclaré aucun problème d’addictions auparavant ont eu recours à plusieurs moyens de tromper l’ennui et la baisse de moral :
Les écrans pour passer le temps
La hausse la plus fulgurante est celle de l’utilisation des écrans. Un Français sur six a augmenté le temps passé devant son ordinateur, son téléphone, sa tablette ou sa télévision. Les étudiants sont les plus accros. Ils ont passé en moyenne 5h42 par jour devant les écrans.
Plus de cannabis malgré la difficulté de ravitailler
Produit souvent considéré comme un moyen d’échapper à son environnement, la consommation de cannabis a, elle aussi, augmenté chez un tiers des personnes interrogées. Les circuits de distribution ont pourtant été largement ralentis par le confinement.
Plus ou moins d'alcool
Dans ce tableau noir, la consommation d’alcool a autant augmenté que diminué, on peut donc considérer qu’elle reste stable. "Ceux qui avaient des difficultés avec l'alcool ont davantage consommé, explique Bernard Basset, mais de l'autre côté, les occasions de boire de l'alcool dans le cadre de relations sociales ont été restreintes par les mesures sanitaires." À l’inverse, le psychologue Lisandru Colombani met en lumière le fait que "des gens se sont saisis de ce moment pour tenter d’arrêter plus rapidement."
L'étude révèle enfin des inégalités concernant les répercussions psychologiques. Elles ont davantage touché les personnes dans une situation financière très difficile, celles déjà suivies pour une addiction, celles ayant connu un arrêt de leur activité professionnelle lors de l'année écoulée, celles qui étaient seules ou ont subi des violences au cours des deux confinements et les étudiants. “
par Team Mouv’ du 9 avril 2021
"FEMINISTE DE MERDE" Huile sur toile, 12x18 cm (Sold)
Aujourd’hui je vous présente ma nouvelle toile intitulée « WE CAN DO IT » elle représente un buste de femme (moi en l’occurence..) portant un t-shirt brodé de Mauvaise Compagnie, un pendentif de Gang du clito et un foulard rouge à pois.Vous connaissez l’image de cette femme avec ce visage et ce poing serré ? Cette femme était Naomi Parker Fraley, symbole de la lutte féministe. L’Américaine qui a inspiré l'icône au foulard rouge à pois et aux manches retroussées, est née le 26 aout 1921 à Tulsa dans l’Oklahoma et décédée le lundi 22 janvier 2018 à l'âge de 96 ans. Celle dont le visage et le biceps s'étaient retrouvés sur les affiches de propagande de la campagne de l'artiste J. Howard Miller "Rosie the Riveter" ("Rosie la riveteuse").Au fil des années, plusieurs femmes avaient revendiqué être la source d'inspiration de l'icône féministe, mais c'est à la suite d'une longue enquête que des chercheurs ont retrouvé la véritable inspiratrice de l'affiche emblématique. Une recherche menée par le Docteur James J. Kimble et qui avait réussi à prouver que Naomi Parker Fraley, une ancienne ouvrière de la Navy, était bel et bien le visage du poster au mythique message « We can do it ! » (« Nous pouvons le faire »).
Le t-shirt brodé a été créé par Anaïs Bourdet, elle est graphiste indépendante et elle a, depuis 2012, été l'hystérique radicale derrière le projet Paye ta Shnek, qui dénonce le harcèlement dans l'espace public. À ce titre, elle a été insultée et harcelée en ligne quasi quotidiennement. Ayant systématiquement noté ces insultes, elle a décidé de transformer ce recueil en quelque chose de positif. LEURS INSULTES, NOS BOOMERANGS ! Pourquoi ne pas retourner ces insultes, les vider de leur sens, voire en faire des objets de fierté ? Elle, vous, moi ? sommes fière d'être des féministes de merde, des femelles ingrates, des idiotes utiles ! Elle a donc décidé de partager cette fierté et de permettre à ses adelphes d'en faire autant. Pour aller au bout de la démarche, il lui semblait logique de partager le fruit de ce travail avec des associations qui se démènent sur des sujets d'intérêt commun : le Collectif Féministe contre le cyberharcèlement, Kâlî, Lallab, Polyvalence, le Planning Familial, SOS Méditerranée et Stop harcèlement de rue. Du coup, les masculinistes financent les luttes féministes et antiracistes, et ça, comme elle dit, ça n'a pas de prix.
Le pendentif a été créé par Julia Pietri pour le Gang du clito. Vous avez sûrement déjà vu ses affiches de clitoris placardées dans vos villes.Tout le monde sait dessiner un pénis mais personne ne sait dessiner un clitoris…
Honnêtement c’est lors de la projection de Female Pleasure, documentaire sorti en 2018 qui montrait la façon dont la sexualité féminine était traitée au XXIè siècle que j’ai réalisé qu’à 43 ans j’étais bien incapable d’en dessiner un….et pourtant…les femmes sont chanceuses, elles possèdent le seul organe du corps humain dédié au plaisir.Il a été découvert en 1559 par le chirurgien italien Realdo Colombo.
En Grèce antique et au Moyen Âge, l’orgasme était recommandé pour tomber enceinte.
Dans les années 1800, les médecins prétendent que l’orgasme provoque des maladies chez les femmes comme l’hystérie et déclarent alors cet organe complètement inutile. Et puis comme sa fonction dédiée au plaisir le rend suspect et ne joue aucun rôle dans la reproduction , il dégage….
Sigmund Freud – l’ennemi N°1 du clitoris – invente le concept de l’orgasme vaginal et décrète qu’une femme doit trouver son plaisir uniquement dans la pénétration.
Il a souvent été oublié ou mal représenté dans les livres.C’est en 2017 qu’il apparaît pour la première fois, dans un manuel scolaire…Dans un livre de SVT de 4e, où la reproduction est au programme, et représente l'appareil génital féminin dans sa globalité.
Bravo aux Editions Magnard ! ;)